L'heure de la revanche à sonnée. {Yuichi PV}

Une semaine jour pour jour s’était écoulée depuis que Koki et Yuichi avaient fait une partie de bowling. Comment cela avait fini? Facile. Maru a battu Koki, même que blanchit serait un meilleur choix. Ce fut une victoire écrasante pour celui-ci, tandis qu’à l’opposé, la défaite fut presque humiliante pour la jeune Tanaka… Par chance que le jeune homme n’était pas un mauvais perdant. Cependant, l’envie d’une petite revanche n’allait pas disparaître facilement. Après tout, les deux aimaient bien passer du temps ensemble, mettre un peu de compétition entre eux n’allait que mettre un peu de piquant dans leur sortie. Enfin, peu importait, ils avaient toujours du plaisir ensemble, et cela n’était pas près de changer.
La journée avait été plutôt calme pour Koki, chose qu’il n’aimait pas vraiment d’ailleurs. Ses journées, ils les aiment remplies ou au moins avec un petit quelque chose à faire, de spécial. Ayant pris également l’habitude de rester au calme chez lui, le soir, il n’avait pourtant aucune envie de finir ainsi aujourd’hui. L’envie n’allait pas venir non plus, encore moins lorsqu’il repensait à sa défaite, mais également à la dernière phrase dite par son concurrent ce jour-là.

« Appelle si tu veux retenter le coup Koki... mais je te battrai quand même! »

Impossible. Cette fois, Koki n’allait pas se laisser avoir aussi facilement. Il voulait au moins le battre une fois, simplement pour le plaisir d’avoir une victoire. Il avait envie de voir ce petit sourire adoré et moqueur disparaître un peu, seulement quelques instants, qu’il se sente humilié, enfin pas trop.
Attrapant son téléphone, il composa le numéro de son ami. Tombant sur la boîte vocale, il lui laissa un message. Les chances qu’il ne le voit pas à l’heure étaient quasiment impossibles, il l’avait toujours sur lui ou tout près.

« Hey Maru ! Rejoins-moi au salon de bowling, le même que la semaine dernière. Cette fois, tu repartiras pas vainqueur, crois-moi. Disons vers 20 h, là-bas. Sois à l’heure ! Matane. »

Raccrochant, un sourire s’accrocha à ses lèvres, qui ne dura uniquement que quelques secondes. Il venait de lui dire 20 h, il était déjà 19 h 30. Sois à l’heure? Faudrait déjà que lui-même arrive avant de pouvoir critiquer son ami. Ça lui apprendra à ce Koki à faire ses appels à la dernière minute… Malgré que les fois précédentes, il n’était pas autant serré dans le temps, il appela lorsqu’il était tout près de la destination.
Ce fut en vitesse qu’il se vêtit d’un jean accompagné d’un t-shirt noir. Étant donné que la soirée était déjà bien avancée, il prit une veste et un chapeau, enfin plus une casquette dans son cas, glissa les clés de son habitation dans ses poches. Et voilà, il était parti. Après tout, il vit dans un autre quartier, qui est, en réalité, quand même loin du salon de bowling concerné. Au total, il devait prendre près de 25 minutes pour s’y rendre. Malheureusement, c’était le temps qu’il restait avant l’heure fixée pour les deux jeunes. Pour une fois, peut-être que Koki allait devoir être en retard. Après tout, il ne pouvait pas faire de miracle et se rendre en 5 minutes.
Koki réussit tout de même à trouver de la chance dans sa malchance. Un taxi venait tout juste de déposer des jeunes tout près du duplex de Tanaka, embarquant à l’intérieur en vitesse, il ne voulait pas risquer que quelqu’un d’autre le prend, il était suffisamment coincé dans le temps, pas besoin que cela empire.

« Quartier Akihabara, place de bowling… Domo… »

Replaçant un peu ses cheveux, il déposa doucement sa casquette, espérant au même moment, que le trajet allait se dérouler sans problèmes, et surtout, qu’il n’allait pas être pris dans la circulation…

"Monsieur est-ce que je peux vous aider?"
«Euh.... Non ça va aller, merci.»
"N'hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit je suis là."
« D'accord. »

Je venais tout juste de rentrer dans la boutique quand cette vendeuse est venu me parler... Je n'ai jamais vraiment aimé les vendeurs et vendeuses... Ils sont tous énervants à un moment donné, soit toujours trop collant, soit il vous ignore complètement... Bref en cette fin d'après-midi j'avais décider d'aller faire les boutiques, parce que je devais au moins une fois par tranche de "je ne sais combien de mois" rajouter du nouveau dans mes vêtements... Parce qu'avec le métier que j'ai, je dois avoir une bonne image, de nos jours c'est comme ça. Mais puisque je ne suis pas vraiment fan de magasinage j'y vais de temps à autre et je m'achète deux trois trucs juste pour dire que j'ai du nouveau. J'avais donc décidé, qu'aujourd'hui c'était le jour, cependant j'avais aucune envie d'acheter quoi que ce soit, alors je faisais le tour. Je m'arrête devant une chemise, elle est belle mais sans plus, bref assez ordinaire blanche avec quelques petites écriture bleu. Je fini par sortir du magasin trop désespéré...

Je marchais dans la rue sans vraiment de but quand mon estomac me rappela que je n'avais pas diner ce midi... Je décida d'aller m'acheter des trucs à manger parce que je n'ai plus rien dans mon réfrigérateur. J'achète donc quelques trucs essentiels et repars, avec cette fois une direction bien précise, chez moi.

J'arrive donc et je me dépêche de préparer un truc vite fait bien fait que j'engloutis en moins de deux minutes, soit le un quart du temps que j'avais pris pour le faire... Je me lève et vais faire la vaisselle, je ne veux pas refaire comme la semaine dernière tout accumuler c'est moins agréable après de faire un gros tas de vaisselle qui prend une vingtaine de minute à faire quand ça prend même pas 5 minutes à faire quand on la fait toute suite après. Une fois fait, je vais m'étendre sur le divan et j'allume la télévision, je regarde rapidement ce qu'il y a puis le laisse aux nouvelles. Je regarde mais je fini par juste écouter... Ça dure quoi plusieurs minutes, enfin je ne regarde pas vraiment l'heure. La fatigue me gagnant, je décide d'aller prendre une bonne douche et de me coucher tôt aujourd'hui, après tout je n'ai rien de prévu et au cas où quelques choses se prévoit et bien que la personne le fasse avant que j'aille me coucher...

Je pris donc la direction de la douche et après quelques minutes j'en ressortie tout propre, à moins qu'une douche rende sale, c'est sûr et certain que je suis propre! J'enfile un boxer et vers dans le salon récupérer mon téléphone pour être sur que personne ne m'aille appeler quand je remarque un message... Génial une personne qui décide de faire quelque chose à la dernière minute. Je prend donc le message:
« Hey Maru ! Rejoins-moi au salon de bowling, le même que la semaine dernière. Cette fois, tu repartiras pas vainqueur, crois-moi. Disons vers 20 h, là-bas. Sois à l’heure ! Matane. »

« Ha!Ha!Ha! C'est tout Koki ça! »

Je me retourne vers l'horloge, huit heure moins cinq.

« Sois pas en retard, ne! »

Je vais donc m'habiller plus que cela, parce qu'aller jouer au bowling en boxer c'est pas le top confort je dirais... J'enfile donc un jean bleu foncé et une chemise blanche décoré de quelques petites écritures vertes. Puis mets des espadrilles et un manteau parce qu'il fait un peu frais. Je marche donc vers le bowling en me disant que c'est sur que je vais être en retard...

«Il va s'en donner à cœur joie de me rappeler que je suis en retard.»

Rendu à destination, je regarde mon téléphone; huit heure sept. J'ouvre la porte du bowling et je cherche des yeux Koki.

Le malheur arriva. Koki fut pris par la circulation. Pourquoi les gens ne restaient-ils pas dans leur maison parfois, cela faciliterait la circulation? Le voilà, à son tour, en retard au rendez-vous, fixé par lui-même. Sentant que le stress l’envahissait, ses yeux ne quittaient plus les chiffres lumineux du tableau de bord, oubliant littéralement que sa jambe droite sautait presque sur place, tentant par ce geste, de diminuer la tension située dans le restant du corps.
Mission impossible.
19 h 55.
19 h 57.
19 h 59.
20 h 03.
20 h 09.
20 h 15…
Une véritable catastrophe venait tout juste d’arriver. Koki Tanaka était en retard, pour une première fois. Lui, qui habituellement est là quinze minutes plus tôt, le voilà, au contraire, quinze minutes en retard, minimum. Qu’allait penser Yuichi?

« Sois à l’heure… Je suis bien placé pour lui dire ça moi, maintenant… »

Cette fois, à la tristesse de Koki, se n’allait pas être dû à la défaite que l’adorable sourire de Maru allait disparaître, mais plutôt parce que le blond était en retard, largement trop. Une pensée stupide et impossible envahit l’esprit de Koki… Et si Yuichi était déjà parti, ne trouvant pas son ami au rendez-vous? Non. Il devait bien ce peu de patience à son ami, après tout, habituellement, c’est lui qui est en retard, pas Koki.
Étant enfin sortis de cette damnée circulation, les yeux de Koki n’avaient toujours pas quitté l’horloge… 20 h 19. Quel désespoir! N’en pouvant plus de voir à quel point il était en retard, il leva les yeux. Voyant l’entrée du salon de bowling se dessiner, droit devant, au loin. Enfin, la destination était atteinte.
N’ayant même pas porté attention au chauffé ou même au montant dû, il donna un billet, ne demandant pas ces restes. Cela ne l’aurait que retardé encore plus. Courant jusqu’à la porte, bousculant sans trop le vouloir les gens autour, il entra, sans s’excuser.
« Impoli vous dites? Moi je dis, mec pressé déjà trop en retard… Ah merde… »
La porte ne s’était même pas encore refermée derrière lui, que l’envie de partir l’avait prit. L’endroit était étrangement vide, uniquement une dizaine de personnes était présente. À l’opposé de la semaine précédente, quand la place était bien remplie. Cependant, aucune personne que Koki voyait ne ressemblait au jeune recherché. Était-il parti, fatigué d’attendre? Espérons que non.

Responsable - « Puis-je vous aider, monsieur Tanaka? »

À qui était cette voix? C’était celle du responsable, debout derrière son comptoir, attendant que le blond paye, parle ou parte, tout simplement. C’était bien le seul qui pouvait appeler Koki « Monsieur Tanaka », un peu plus, et il pourrait croire que l’on s’adresse à son père et non lui.
Cherchant toujours dans la salle, il espérait repérer son ami, l’envie de prendre sa revanche l’envahissait, quel plaisir allait-il avoir, enfin si les deux se rencontraient… Le voilà. Là-bas. Le jeune homme de dos. C’est lui, Maru. Quel soulagement! Ne prenant même pas la peine de répondre au commis, Koki avança de quelques pas afin d’atteindre son ami. Oui, c’était bien lui. Ce dos, cette odeur, cette chemise, cette coiffure, tout lui était familier. Tentant de rester calme, il s’accrocha une grimace assez effrayante au visage, celle qu’il aimait tant faire, juste avant de mettre sa main sur l’épaule de son ami.

« Prêt à perdre, Maru? »