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 I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae]

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Namika Uehara

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MessageSujet: I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae]   I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae] I_icon_minitimeMar 30 Nov - 19:39

[HRP]J'espère que ça te convient, sinon n'hésites pas à me le faire savoir ^.^[/HRP]

❝ I think about the fix I'm int ❞
« Namika Uehara feat. Jung Ahn Chae »

I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae] 16744099072635_icone112 I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae] 11279138553342_icone11


Bip bip bip bip bip bip bip !



Dans l’obscurité d’une chambre, un bruit sourd éclata, suivi d'un cri de colère typiquement féminin. Le réveil venait de s’écraser contre le mur, et s’éparpilla sur le sol en milliers de petits morceaux. Les piles roulèrent sous le lit. Un grognement aiguë se fit entendre et le froissement de la couette retentit dans la pièce. Il était déjà treize heures, et Namika était en retard, une fois de plus, à son rendez-vous chez le dentiste. Tant mieux, elle détestait ce type, alors téléphoner à sa secrétaire afin de décider ensemble d’une nouvelle date était un très bon point. Finalement, la journée ne s’annonçait pas si mauvaise que ça !

Une lampe de chevet s’alluma, éclairant les murs bordeaux ornés de posters de groupes de rock et de photos de « famille ». Namika frotta ses yeux et sourit en repensant au rêve qu'elle venait de faire. Elle s’était rendue à un concert de The GazettE, son groupe favori, et avait eu la chance d’être aux premières loges pour profiter du spectacle. Elle était bien évidemment accompagnée de Jung Ahn, sa colocataire. Le destin a voulu que ces deux femmes au caractère bien forgé se rencontrent… Mais ne parlons pas de cela, laissez-moi vous expliquer pourquoi notre chère Namika était de si mauvaise humeur à présent. Donc reprenons où nous en étions : Jung Ahn et elle étaient à un concert de The GazettE, sans doutes grâce à Jung puisqu’elle a l’air de connaître le bassiste. Le concert se déroula magnifiquement bien, et en sortant de la salle les deux jeunes filles furent invitées par le bassiste en question à… aller fêter le concert avec toute l’équipe au restaurant ! Le rêve… surtout que Namika se trouvait enfin à côté de son guitariste favori, et…. et ce fichu réveil avait sonné, réveillant notre jeune femme et brisant tous ses rêves. Elle était donc de mauvaise humeur, et devait en plus se racheter un nouveau réveil. Elle était déjà fauchée pour s'acheter de nouvelles fringues, alors un réveil... une dépense beaucoup trop superflue à son goût ! De plus, vue l’heure qu’il était déjà, elle se demandait ce qu’elle allait bien pouvoir faire de sa journée… L’horreur !


Elle fit quelques pas dans sa chambre en s'étirant, puis ouvrit les deux volets en bois repeints en noir afin d'y voir un peu plus clair et de ne plus avoir ses jolis yeux noirs agressés par la lumière artificielle. Namika frotta énergiquement ses cheveux de jais, geste qu'elle répétait chaque matin. Une manie qu'elle avait depuis toujours. A vrai dire, elle ne se souvient pas ne pas l'avoir fait un matin. Elle s'observa un instant dans le grand miroir de son armoire et fit une moue. Elle avait déjà du mal à accepter son physique, alors avec la tête du matin, le teint gris et les cheveux dans tous les sens… sans commentaires. La jeune femme partit ensuite à la fenêtre, se pencha et alluma une cigarette. Le goût de nicotine dans la bouche calma ses nerfs mis déjà à rude épreuve après ce réveil infernal. Le soleil brillait déjà et une légère brise vint caresser son visage. Il faisait beau, et elle songea à se promener en ville aujourd'hui. Elle esquissa un sourire en se souvenant du jour qu’il était. C’était le weekend, et ce soir, elle allait passer une soirée de folie avec sa coloc’, qui est devenue bien plus au fil des mois. Elle la considère à présent comme sa meilleure amie, sa protégée. Les souvenirs refirent surface, et elle se souvint du jour où elle avait rencontré Jung, un soir en bas de chez elle alors qu’elle sortait les poubelles. La jeune fille ivre morte semblait vraiment en détresse, et pour Namika, il était hors de question de faire comme si elle n’avait rien remarqué. C’est donc tout naturellement qu’elle l’invita à entrer chez elle, à manger quelque chose, prendre une douche, puis dormir dans son lit, Namika dormant dans son canapé le soir là. Puis les jours passèrent, et notre jeune nippone acheta un second lit, puis fit faire un double des clefs de son appart'. Tout se fit naturellement, et elle ne l’a jamais regretté depuis.

En sortant de ses pensées, Nami se rendit compte que sa cigarette était à présent consumée, et l’écrasa dans le cendrier placé au bord de la fenêtre. Il était temps de se bouger à présent, d’aller prendre une bonne douche et de faire les courses pour ce soir ! Elle se dirigea donc dans la salle de bains, prit une douche tiède afin de se réveiller complètement, s’habilla d’un jean troué, d’un T-shirt noir du même état, ajouta quelques accessoires tels que des bracelets ou son éternel collier de chien, comme s’amusait à dire Jung pour la taquiner. Elle ne prit pas la peine de sécher ses cheveux, enfila une veste en cuir et sortit de l’appartement en prenant soin d’embarquer son paquet de clopes au passage, et de verrouiller la porte derrière elle. Le temps était encore doux pour cette période de l’année, et Namika décida de partir vers Asakusa tout doucement à pied, plutôt que de prendre le métro. Après tout, Roppongi n’était pas situé si loin de ça de la galerie marchande d’Asakusa, elle en aurait pour trois quart d’heure environs en marchant vite. Comme d’habitude, les rues étaient bondées, et c’était bien normal pour un samedi après-midi. Les écolières, les enfants accompagnés de leurs parents, les hommes d’affaires toujours pressés… Namika se sentait à sa place, perdue au beau milieu de cette foule. Elle ne supporte pas de ne pas passer inaperçue. Avec tout ce monde, c’était parfait. Quarante-cinq minutes et trois cigarettes plus tard, nous retrouvons Namika dans une épicerie, cigarette au bec, le panier de courses chargé de boissons en tout genre, de biscuits apéritifs, de légumes, des œufs… bref, tout ce qu’il lui fallait pour concocter un bon petit plat ce soir, et passer une soirée mouvementée avec sa coloc’ Elle pensait préparer un Oyako don avec le reste de riz et de poulet qui était dans leur frigo. Notre jeune nippone n’est pas une fine cuisinière, mais elle sait tout de même préparer des plats qualifiables de « mangeables ». Elle paya le commerçant puis sortit, reprenant cette fois la route en sens inverse. Elle jeta un coup d’œil à son téléphone portable. Seize heures. Jung rentrait toujours vers dix-huit heures le samedi, Namika aura tout juste terminé de mettre ses légumes à cuire quand elle rentrera. Son MP3 vissé sur ses oreilles, Nami risqua de se faire renverser plusieurs fois, n’entendant pas les klaxons des véhicules s’approchant trop près d’elle. Elle aimait le danger, cette montée d’adrénaline qui coule dans vos veines quand vous êtes à deux doigts de risquer gros. Namika vivait pour ça, pour ressentir chaque jour cette sensation d’être vivant et éphémère.

De retour à la maison, Nami-chan se dépêcha de poser toutes ses courses sur le comptoir de la cuisine, de mettre les boissons au frais, puis de sortir le riz et le poulet afin de commencer la cuisine. Une bonne vingtaine de minutes plus tard, elle entendit le loquet de la porte grincer, signer que sa colocataire était rentrée. Namika jeta un œil à la pendule en finissant de plonger ses légumes dans la marmite où cuisaient déjà le riz et le poulet : dix-huit heures. Elle sourit, avant de lancer en direction de son amie :


-Okaeri ! Tu as passé une bonne journée ?
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Jung Ahn Chae

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MessageSujet: Re: I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae]   I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae] I_icon_minitimeMer 1 Déc - 1:06

J’essayais toujours de faire le moins de bruit possible, mais ma maladresse en décidait tout autrement. Combien de fois avais-je fini par casser une tasse, par me brûler ou par faire tomber une pyramide de livres ? Pourtant je savais que Namika aimait faire la grasse matinée, qui plus est un samedi matin, alors que je devais me rendre à la galerie en prévision de ma journée la plus chargée de la semaine. Aujourd’hui ne dérogeait pas à la règle, et je prenais mes précautions pour ne pas déranger Nami.

Alors que je prenais mon café, je regardais le salon d’un œil attendri, le sourire aux lèvres. L’appart’ n’était pas vraiment adapté pour une cohabitation entre deux personnes, aux caractères à la fois si fort et si différents, ce qui ne nous empêche pas de nous adorer. Et pourtant, nous avions fini par nous y habituer, et ne pouvions espérer mieux pour vivre. C’était notre petit coin de paradis, notre univers qui débordais d’espérance, de joie et parfois de chagrin. Mais même les pires moments devenaient de doux souvenirs entre ces quatre murs. Comme ce fameux soir où elle m’avait recueilli chez elle. L’alcool et les femmes ne font pas vraiment bon ménage, hein ?

Je déposais ma tasse dans l’évier et prenais mes clés au vol avant de sortir de l’appart’ précautionneusement. Ma mission de la matinée était accomplie : Namika dormais toujours aussi profondément et j’étais à l’heure pour ouvrir l’exposition. Le reste de la matinée se déroula ainsi, sans encombre, rythmée par les allées et venues des quelques tokyoïtes qui trouvaient un intérêt à la peinture, un art trop souvent ignoré et dévalorisé à mon goût… Tous lui préférait la musique, ou le cinéma, ou même encore la littérature. J’essayais avec plus ou moins de succès de susciter un intérêt pour ma passion dans le cœur de Nami. C’est pourquoi le salon faisait office de galerie personnelle et mes toiles habillaient les murs de la pièce. Je ne lui avais jamais demandé son avis, aussi je ne savais si cela lui plaisait ou non. Mais comme elle ne me l’a jamais reproché, j’ose penser qu’elle ne doit pas être contre…

J’accueillie la pause déjeuné comme une libération. J’aimais mon travail, mais devoir sourire, me montrer aimable, charmante et accueillante devant tous ces inconnus était juste totalement épuisant. Bien sure, chaque chose avait un prix, et j’espérais obtenir une reconnaissance dans mon travail d’artiste en contrepartie. Je consacrais par ailleurs mes dimanches après midi à peindre, sur les quais, dans un parc, ou même une bibliothèque. Tout ce qui pouvait booster mon imagination était bon à prendre. Tout en prenant mon déjeuner, composé basiquement d’un bol de ramen, je réfléchissais à mon prochain tableau. Un paysage ? Portrait ? Nature morte ? Abstrait ? Couleurs chaudes ou froides ? Triste ou gaie ? J’étais en manque de nouvelles idées inexploitées. Cela faisait un moment que je dessinais et j’avais l’impression d’avoir fait le tour de la question… Pas grave, je demanderais conseille à Nami ce soir.

Je reprenais le travail jusqu’à 17h30, mon heure bien aimée qui signifiais la fin de mon dur labeur et le début d’un week end bien mérité, la galerie fermant ses portes le lundi. Une bonne soirée s’annonçait, en compagnie de ma meilleure amie. Je n’avais pas tellement envie de sortir, ce soir. Peut être pourrais je passer acheter un gâteau, ou des glaces ? Et nous louer un bon DVD aussi. Un film d’horreur, j’avais envie d’une bonne dose de frisson, ça faisait longtemps. Et ça ne devait pas être compliqué à trouver… Aller c’était partie pour un gâteau au chocolat accompagné de The Ring, un classique prometteur, en espérant que ce soit du goût de Namika.

Namika : Okaeri ! Tu as passé une bonne journée ?

Quand on parlait du loup… C’est que ça sentait drôlement bon en plus ! Ah c’était merveilleux de rentrer chez soi et d’avoir quelqu’un qui avait pensé à vous…

Jung Ahn : Dans l’ensemble ouais, comme d’hab’ quoi. Mais… ça sent super bon! Tu fais quoi? Je peux me rendre utile?

Je ne la laissais pas répondre et après avoir mis le gâteau au frais, m’être débarrassée de mes vêtements et avoir enfilé un tablier, je me munissais d’un couteau. C’était quand même plus sympa d’être deux pour cuisiner, non ? Et comme ça, on pouvait toujours discuter…

Jung Ahn : Je suis allée louer un DVD aussi, au cas où on voulait passer la soirée devant un bon film… munies d’un énorme gâteau au chocolat de la pâtisserie du coin !

Notre préférée. Nous nous rendions toujours là bas, quand l’envie nous prenais de nous faire plaisir. Mais pas trop souvent, il fallait que cela reste un met rare et d’autant plus savoureux, pour ne pas nous lasser. Et temps pis pour la ligne, il serait bien temps plus tard de faire du sport…
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Namika Uehara

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MessageSujet: Re: I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae]   I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae] I_icon_minitimeMer 1 Déc - 13:45

A peine la demoiselle fut-elle rentrée qu’elle se décida à aider Nami, ne lui laissant point le temps de répondre à sa proposition. Namika sourit. C’était tout Jung ça : toujours vouloir se rendre utile, ne pas rester à rien faire. Un soupçon d’hyperactivité ? Peut-être, dans tous les cas ce débordement d’énergie faisait plaisir à voir, et contrastait fortement avec l’état dans lequel Namika avait trouvé Jung quelques mois plus tôt. Le gâteau au chocolat de leur pâtisserie favorite, et un bon film d’horreur : pas de doutes, la soirée s’annonçait plus que bien !

Namika : C’est génial d’avoir pensé au gâteau ! ça fait un moment que l’on n’a pas eu l’occasion de se faire plaisir comme ça !

Namika laissa Jung découper les dernières carottes restante, et commença à faire la vaisselle. Elle ne pouvait pas laisser traîner quoi que ce soit, c’était plus fort qu’elle. « A quoi bon sert de reporter une tâche que l’on peut accomplir tout de suite ? » était sa phrase favorite, lorsque quelqu’un lui faisait la réflexion. Nami repensait au film que sa coloc’ avait choisi quand une anecdote lui vint à l’esprit. Il fallait absolument qu’elle la raconte à Jung.

Namika : Dis Junnie-chan, the Ring, c’est bien l’histoire d’une gamine qui sort d’une télé, sept jours après que la victime ait vu la cassette ? Mon dieu la dernière fois que j’ai regardé ce film, je n’ai pas pu voir la fin. Un imbécile m’a téléphoné en plein milieu du film en me murmurant « sept jours… ». Voilà pourquoi je hais les téléphones !

Elle éclata de rire tandis qu’elle finissait de nettoyer le couteau et la planche à découper que sa colocataire venait de lui tendre. Elles faisaient une bonne équipe : à peine quelques minutes qu’elles venaient de commencer à cuisiner ensemble que la préparation était prête, et la vaisselle terminée. Nami se dirigea vers le placard d’où elle sortit une boîte de biscuits apéritifs qu’elle avait acheté un peu plus tôt, ainsi qu’une bouteille de saké. Suite aux problèmes d’alcool qu’avait connu Jung il était rare que des produits alcoolisés fussent dans la maison. Elles n’en achetaient que pour les grandes occasions, ou les soirées qu’elles fêtaient ensemble. Nami tentait de veiller du mieux qu’elle le pouvait sur sa jeune colocataire. Bien qu’elle était plus âgée qu’elle de quelques années, elle possédait cette fragilité intérieure qui faisait que notre nippone ne pouvait la laisser dans le pétrin, quelque soit le problème. Mais elle essayait de ne pas devenir trop envahissante dans la vie de la jeune artiste, bien qu’il lui soit arrivé une ou deux fois d’en faire trop, comme jeter un des mecs de Jung dehors après que ce dernier l’ait faite pleurer. Maintenant elles en rigolent, mais à l’époque, Jung avait littéralement pété les plombs, criant que l’attitude de Namika la mettait hors d’elle. Ralala, ces deux filles ont un caractère explosif ! De vraies dynamites ! Et pourtant, l’appartement est toujours intact, aucun mur n’est cassé, tout va bien. C’est ça que l’on appelle amitié, non ?

Alors qu’elle disposait les apéritifs dans des petites coupelles, Jung servait les boissons. Soudain, un éclair de lucidité jaillit dans l’esprit de Nami : elle n’avait toujours pas raconté son rêve à sa meilleure amie, et allait donc remédier à cela tout de suite.


Namika : Junnie ! Il faut que je te raconte un truc !

Elle remercia d’un hochement de tête sa colocataire en prenant le verre qu’elle lui tendait, but une gorgée, inspira profondément et plongea ses yeux pétillant de malice dans ceux de Jung. Lorsqu’elle faisait une tête pareille, c’est qu’elle allait forcément parler d’Uruha, de félins qu’elle aurait trouvé dans la rue, ou d’un nouveau job qu’elle avait réussi à décrocher.

Namika : bon… te moque pas hein ! J’ai fait un rêve génial, jusqu’à ce que mon fichu réveil vienne m’arracher de là et me replonger dans ma glauque réalité… D’ailleurs, il va falloir que j’en rachète un… un jour…

Elle fit une moue de petite fille triste, ce qui fit pouffer de rire Jung. Elle rit un moment aussi, avant de reprendre ses airs passionnés et de lui raconter son rêve dans les moindres détails.

Namika : On était à un concert de The GazettE, aux premières loges ! Je suis sûre que c’était grâce à toi… ensuite on est parties au resto avec eux, et j’étais assise aux côtés d’Uruha et…

Sa mine boudeuse se lisait à nouveau sur son visage. Elle avala un biscuit, finit son verre en deux gorgées, puis inspira de manière lasse en ajoutant :

Namika : Mon réveil a sonné. Je te jure j’en ai sérieusement marre ! Dans tous les cas il faudra que l’on aille à un de leur concert ensemble ! On verra si mon rêve se réalisera ou non…

Se rendant compte de l’énormité de ce qu’elle venait de dire, elle posa les yeux aux sols, en murmurant.

Namika : Pathétique, hein ?

Puis la jeune femme rit à nouveau, avant de se lever pour remuer quelques instants ses légumes mijotant tranquillement. L’odeur commençait sérieusement à lui donner faim, ainsi elle prit une poignée de crakers au wasabi, avant de demandant à Jung, la bouche à moitié pleine.

Namika : Et toi ta journée ? Tout s’est bien passé à la galerie ? Tu as eu du monde ?
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MessageSujet: Re: I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae]   I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae] I_icon_minitimeJeu 2 Déc - 22:30

Mais au fait, les carottes, je devais les tailler en rondelles ou en allumettes ? Ouais, en petits dés c’était bien aussi… Comment ça, ça ne faisait aucune différence ? Bien sûr que si ! Notre repas entier dépendait de ce découpage de carottes. Sinon elles ne cuisaient pas de la même manière. Et nous nous devions de manger des carottes, car tout le monde sait bien que ça rend aimable… Où j’en étais moi, déjà ? Ah oui, notre soirée entre filles. Elle ne m’avait toujours pas dit ce qu’elle nous avait préparé, d’ailleurs. Je me contentais d’exécuter ses ordres méthodiquement. Ben ouais j’allais pas me tourner les pouces alors qu’elle se coltinait tous le boulot. La fainéantise ? Peu pour moi !

Namika : Okaeri C’est génial d’avoir pensé au gâteau ! Ca fait un moment que l’on n’a pas eu l’occasion de se faire plaisir comme ça !

Pire que ça, une éternité ! On le méritait pourtant… On travaillait, payait nos factures en temps et en heure, le loyer aussi, on faisait le ménage et la cuisine… La perfection quoi. Et une équipe de choc telle que la notre méritait bien de se faire plaisir de temps à autres. Nami enchainait déjà avec la vaisselle, pas que ça urgeait mais bon elle était comme ça ma colocataire préférée (oui j’en avais qu’une, et alors ?). Parfois, ça m’énervait carrément. Quand j’étais de mauvais poil, prête à crier sur tout le monde et qu’elle me servait de défouloir – heureusement qu’elle ne le prenait pas mal d’ailleurs – mais sinon cela me faisait plutôt sourire qu’autre chose. C’est pourquoi je lui tendis ma planche et mon couteau après avoir balancé les carottes découpées, avec soin (c’était presque de l’art).

Namika : Dis Junnie-chan, the Ring, c’est bien l’histoire d’une gamine qui sort d’une télé, sept jours après que la victime ait vu la cassette ? Mon dieu la dernière fois que j’ai regardé ce film, je n’ai pas pu voir la fin. Un imbécile m’a téléphoné en plein milieu du film en me murmurant « sept jours… ». Voilà pourquoi je hais les téléphones !

Je notais mentalement que je devais lui faire la même blague pendant que nous regardions le film tout à l’heure. Méchante ? Mais non, ce n’était rien de plus qu’une taquinerie, chose commune entre nous. C’était de bonne guerre. Car après tout, qui aime bien… chatouille bien ! Elle avait de l’humour tout de même et savait très bien que ce n’étais rien de plus qu’une plaisanterie, même si sur le coup, j’espère bien qu’elle aurait plus peur qu’elle ne rigolerait… J’enchainais en blaguant.

Jung Ahn : Oui c’est ça. Et bien c’est l’occasion pour le voir entièrement ce coup ci! En espérant qu’il n’y ait pas de crétin qui te fasse peur cette fois ! Et puis si tu as peur cette nuit on dormira ensemble va, t’inquiète pas xD

Absolument personne, non… Mouhahaha. Hrm… Fallait que je me reprenne sinon elle allait se rendre compte du mauvais coup et ce n’était pas vraiment une bonne idée. Sinon c’était plus une surprise, hein ? Bref, l’instant n’était pas au film mais à l’apéritif. De l’alcool ? Etait-ce bien raisonnable, étant donné mes excès et le fait que je ne tenais pour ainsi dire pas du tout le saké… Enfin bon, si on commençait comme ça, on ferait plus grand-chose sur cette terre et Nami était là pour me surveiller aloooors, kampai ! Le verre à la main, je m’affalais dans le canapé avant de tremper mes lèvres dans la boisson « légèrement » alcoolisée.

Namika : Junnie ! Il faut que je te raconte un truc !

Je relevais la tête vers elle, souriant de sa tête digne d’une gamine de six ans ouvrant ses cadeaux de noël…

Jung Ahn : Tu as acheté le dernier CD de The GazettE ? Ou alors tu nous as ramené un nouveau chat abandonné mais siiiii mignon ? Dernière option, le copain ! Il s’appelle comment ?

Oui je la taquinais en l’imitant ainsi… Mais quand elle était passionnée, elle était siiii mignonne. C’est pourquoi quand elle ramenait un animal abandonné à la maison, je ne disais et l’aidait même à prendre soin de lui. De la même manière qu’elle me laissait envahir les murs de l’appart’ de toutes mes œuvres.

Namika : bon… te moque pas hein ! J’ai fait un rêve génial, jusqu’à ce que mon fichu réveil vienne m’arracher de là et me replonger dans ma glauque réalité… D’ailleurs, il va falloir que j’en rachète un… un jour… On était à un concert de The GazettE, aux premières loges ! Je suis sûre que c’était grâce à toi… ensuite on est parties au resto avec eux, et j’étais assise aux côtés d’Uruha et… Mon réveil a sonné. Je te jure j’en ai sérieusement marre ! Dans tous les cas il faudra que l’on aille à un de leur concert ensemble ! On verra si mon rêve se réalisera ou non… Pathétique, hein ?

C’était loin d’être pathétique. Ne rêvais-je pas de revoir Akira après tout ? Je la comprenais parfaitement. Si seulement… Si seulement je lui parlais toujours j’aurais pu réaliser le rêve de Nami. Il m’aurait suffit d’un coup de fil et hop le tour était joué. Deux places de premier choix à leur prochain concert, une visite dans leur loge et une super soirée en leur compagnie. Mais le destin en avait décidé autrement… Uruha et The GazettE était la seule chose dans sa vie à présent. Ce qui faisait que d’une certaine manière, j’en venais à les détester de m’avoir volé la seule chose qui avait de la valeur. Capricieuse ? Jalouse et possessive ? Peut être bien… L’alcool et ma nouvelle vie, ainsi que Nami et mes nouveaux amis étaient là pour me faire oublier cette triste expérience. C’est pourquoi je ne laissais rien paraître.

Jung Ahn : Mais non c’est pas pathétique ! Je te promets qu’on ira à un de leur concert. Tu m’en parles depuis si longtemps ! Des qu’ils jouent à Tokyo on s’achète des billets. Et avec un peu de chance avec ta belle frimousse, Uruha te remarquera au milieu de la foule et il descendra de la scène en te demandant de l’accompagner jusque dans sa loge. Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant ! La voilà la fin de ton rêve x)

Ouais un peu de romantisme et d’utopisme dans ce monde de brute, ça ne faisait pas mal ! Et si ça pouvait lui remonter le moral. Même si le réveil n’allait certes pas se réparer seul. Enfin au pire, noël existait pour s’offrir des cadeaux, non ? Alors que Nami remuait les légumes, je me remuais le derrière pour aller mettre la table. C’était pas grand-chose, mais il fallait bien que quelqu’un sorte les verres, les baguettes et les bols !

Namika : Et toi ta journée ? Tout s’est bien passé à la galerie ? Tu as eu du monde ?

Jung Ahn : Pas plus qu’un autre samedi matin. Mais je suis contente, l’exposition plait ! Si ça continue comme ça, ils me confieront plus de projets à faire seule. C’est du boulot, mais c’est bien plus passionnant que de se contenter de faire la potiche à la galerie !

Y’avait pas photo là-dessus. Et un jour peut être… Elle pourrait espérer voir à son tour sa peinture accrochée sur le mur consacré à la pièce maitresse de l’exposition.

Jung Ahn : Mais au fait, tu ne devait pas aller chez le dentiste toi ? Il a dit quoi ?


Dernière édition par Jung Ahn Chae le Mer 5 Jan - 22:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae]   I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae] I_icon_minitimeMar 7 Déc - 0:30

Quel plaisir c’était de se retrouver avec sa colocataire l’espace d’une soirée, là tranquillement entre filles. C’était un plaisir simple, mais le genre de petite attention qui mettait de la couleur dans la vie de Nami. Elle aimait les petites attentions quotidienne dont personne ou presque ne prêtait attention : boire son thé le matin, cigarette au bout des lèvres, observer les gens s’activer en ville, parler de tout et de rien avec ses proches, les voir heureux… et bien évidemment, passer des soirées comme celle-ci, confortablement installée sur un tabouret de la cuisine, surveillant de temps à autres la cuisson du plat, un verre en main, et parlant de choses et d’autres avec Jung. Sa colocataire pouvait être une vraie chipie quand elle le voulait, et son « En espérant qu’il n’y ait pas de crétin qui te fasse peur cette fois ! » ne la rassurait guère. Sans vraiment savoir pourquoi, un mauvais pressentiment vint lui refroidir les mains. Nami pouvait être une vraie trouillarde devant ce genre de film, alors que dans la vie réelle, c’était la première à foncer vers le danger.

Jung : Et puis si tu as peur cette nuit on dormira ensemble va, t’inquiète pas xD

Namika éclata de rire, posant son verre sur le comptoir et plongeant ses yeux dans ceux de sa colocataire de choc.


Namika : Mouais, mais je te préviens, tu risques de finir à terre, je bouge beaucoup tu sais ! Puis on dormira à trois, tu oublies que Diablo dort toujours avec moi depuis que tu l'avais enfermé sans faire exprès dans la salle de bain durant toute la nuit !

Elle sourit, avant de retourner vérifier la cuisson de son plat. Une délicieuse odeur mêlant le poulet et les légumes s’échappa de la cocotte lorsque Namika ouvrit le couvercle. Tout cela commençait à lui donner vraiment faim, mais se connaissant, la belle allait se jeter sur les apéritifs, puis ensuite plus rien. Elle n’avait pas un grand estomac, Jung non plus d’ailleurs, et c’est pour cela que leur frigo était souvent rempli de restes de plats qu’elles n’avaient pas su finir. Mais rien ne se jette, tout se transforme ! D’ailleurs, cela lui fit penser qu’elle avait complètement oublié de dire à Jung ce qu’elle avait préparé.


Namika : Oh gomen Junnie-chan, j’ai oublié de te dire ce que l’on mangeait ce soir… J’ai vu qu’il restait du riz et du poulet dans le frigo, donc je suis allée acheter quelques légumes en même temps que l’alcool et le reste afin de faire un Oyako don. J’espère que tu aimes ça !

Elle se servit un nouveau verre, et prit une gorgée lorsque…

Jung : Mais non c’est pas pathétique ! Je te promets qu’on ira à un de leur concert. Tu m’en parles depuis si longtemps ! Des qu’ils jouent à Tokyo on s’achète des billets. Et avec un peu de chance avec ta belle frimousse, Uruha te remarquera au milieu de la foule et il descendra de la scène en te demandant de l’accompagner jusque dans sa loge. Et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant ! La voilà la fin de ton rêve x)

Notre jolie nippone manqua de s’étouffer en entendant les propos totalement irréalistes de sa colocataire. Elle se pencha vers l’évier et y cracha l’alcool qu’elle aurait du avaler, puis lança un regard à la fois triste et joyeux vers Jung


Namika : mais ça va pas de me sortir des choses pareilles ? Tu veux ma mort ou quoi ? XD Et puis, tout le monde sait très bien qu’il ne va pas venir s’embêter avec quelqu’un comme moi...!

Elle se montra le visage avec ses deux mains en même temps qu’elle terminait sa phrase. Les voir à un concert…. Rien que ça serait déjà le plus bel évènement de sa vie. Pouvoir regarder des heures durant Uruha se mouvoir sur scène et réaliser ses plus beaux solos… Namika en avait déjà des étoiles pleins les yeux… Mais il est temps de redescendre sur terre !


Namika : c’est vrai que d’aller les voir serait déjà génial… et je ne veux vivre ça qu’avec toi Junnie ! D’ailleurs… c’est qui ton membre favori ?

C’est vrai ça…. Namika passait son temps à lui parler de The GazettE, mais pas une fois elle n’avait songé à lui demander si elle avait un membre favori dans ce groupe. Les deux jeunes femmes vivant ensemble, Namika tenait à tout savoir sur les goûts de sa colocataire. Avec le temps, Jung était devenue comme la sœur que Nami avait toujours souhaité avoir. Alors il était indispensable pour elle de tout savoir de sa Junnie-chan, comme elle aimait l’appeler. Son chiffre porte-bonheur, sa couleur préférée, ses goûts en matière d’hommes, de nourriture, de musique… elle voulait devenir incollable sur sa meilleure amie, peut-être en se montrant trop curieuse de temps à autres. Mais jusqu’ici, Jung ne le lui avait jamais reproché. Peut-être parce qu’elle agissait exactement de la même manière avec Namika ?

La jeune femme sortit de sa poche son éternel paquet de cigarettes, en plaça une entre ses lèvres et l’alluma, rangeant son paquet en prenant une bonne bouffée de nicotine. Buvant une nouvelle gorgée du liquide alcoolisé, elle manqua à nouveau de s’étouffer lorsque Jung lui parla du dentiste. Se mordant la lèvre inférieure en pensant déjà à la scène que Jung risquait de lui faire, elle se tut quelques minutes avant de se lancer. Jung savait que Namika avait rendez-vous chez le dentiste depuis des semaines, mais n’était vraiment pas motivée à y aller. Savoir qu’elle avait encore reporté le rendez-vous risquait de la mettre légèrement sur les nerfs. C’était tout Namika ça, reporter à plus tard ce qu’elle ne souhaitait absolument pas faire… Elle fit tourner le liquide dans son verre en bougeant ce dernier, avant de se décider à répondre.


Namika : bein… j’ai du mal régler mon réveil hier soir… je me suis levée en retard. Du coup j’ai reporté à la semaine prochaine, mais promis j’irai !

Elle avait lancé tout ça à la manière d’une petite fille qui venait d’avouer une grosse bêtise. Elle prit une nouvelle bouffée de nicotine, l’air ailleurs… Un sujet, il fallait absolument qu’elle trouve un autre sujet de discussion afin que le dentiste reste sur la table le moins longtemps possible. S’il passait inaperçu, ça serait parfait… Mais faut pas rêver hein ! Jung n’était pas du genre à faire passer quoi que ce soit. Soudain, un éclair de lucidité frappa de plein fouet Namika. Les hommes ! Voilà un sujet de conversation sur lequel sa jolie colocataire pouvait être intarissable ! S’amusant à faire des petits ronds de fumée, elle demanda à Jung :


Namika : au fait, les amours ça donne quoi ? J’exige un rapport complet soldat !
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Jung Ahn Chae

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MessageSujet: Re: I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae]   I think about the fix I'm int [Jung Ahn Chae] I_icon_minitimeMer 5 Jan - 23:39

La vie était remplie de moments magiques, d’opportunités merveilleuses. Il suffisait de les saisir et d’en profiter pleinement, sans penser à rien d’autre. Cela permettait de s’évader le temps d’une soirée, ou mieux de s’amuser et de vivre un instant mémorable. Qui écoute dans la rue les oiseaux chanter, qui se satisfait d’un livre au coin du feu alors qui neige dehors, qui regarde le sourire en coin la foule qui s’agite avec un café sur une terrasse ? Peu de monde se satisfait de ces petites choses. Moi-même il y a peu je n’y faisais pas attention. Quand la vie vous parait fade, tout autour ne vaut pas le coup d’être regardé. Mais quand Namika m’a tendu la main, elle ne m’a pas seulement aidé à remonter la pente, mais m’a aussi appris à apprécier tous ces petits moments que vous offre la vie. Je ne lui suis pas seulement reconnaissante pour son hospitalité, mais pour tout ça aussi. Ce qui lui vaut en outre d’être à mes yeux ma meilleure amie.

Et comme toute meilleure amie qui se respecte, taquinerie et sarcasme étaient au rendez vous. Car qui aime bien châtie bien, je m’en souvenais régulièrement et n’hésitais pas à en faire profiter mes proches. Ils avaient l’habitude et le prenaient avec humour. Tellement l’habitude que j’en devenais prévisible ? Même plus drôle…

Namika : Mouais, mais je te préviens, tu risques de finir à terre, je bouge beaucoup tu sais ! Puis on dormira à trois, tu oublies que Diablo dort toujours avec moi depuis que tu l'avais enfermé sans faire exprès dans la salle de bain durant toute la nuit !

Je ne risquais pas de l’oublier celui là. Je n’en avais pas dormi de la nuit ! Toujours vérifié qu’il ne se cachait pas quelque part dans la maison avant de dormir. Je ne savais pas trop comment elle pouvait dormir avec mais bon >.>. Du coup il fallait que je revoie mes plans, dormir à trois sur un si petit lit n’était pas une bonne idée ! Namika bougeait, certes, mais ce n’était rien à côté de Diablo… Il méritait bien son nom celui là x)

Namika : Oh gomen Junnie-chan, j’ai oublié de te dire ce que l’on mangeait ce soir… J’ai vu qu’il restait du riz et du poulet dans le frigo, donc je suis allée acheter quelques légumes en même temps que l’alcool et le reste afin de faire un Oyako don. J’espère que tu aimes ça !

Jung Ahn : Tu sais bien que oui, c’est génial ! J’en avais assez de manger les restes, un vrai plat commençait sérieusement à me manquer ! Heureusement que tu es là, parce que tu sais bien que la cuisine et moi…

Ca fait deux ! Même trois. Je n’étais pas aussi douée avec une cuillère en bois qu’un pinceau, ça c’était certain. Eplucher, couper, à la rigueur ça allait. Suivre une recette je savais aussi. Mais pour le reste… C’était vraiment la cuisson qui foirait à coup sur. Je ne finissais jamais un plat sans le bruler. Je ne parle même pas des casseroles qu’on a du jeté tellement le fond avait accroché… Ouais pour ces choses là, c’était bien mieux que ma colocataire s’en charge, beaucoup plus douée. Elle faisait la cuisine, je m’occupais de la vaisselle. On se partageait les tâches et tout le monde était heureux comme ça. J’avais une autre tâche aussi, celle bien plus dans mes cordes d’artistes d’inventer des suites invraisemblables à nos rêves, comme aujourd’hui. Et cela avait beau faire rire ma meilleure amie, je n’en étais pas mois à moitié sérieuse…

Namika : Mais ça va pas de me sortir des choses pareilles ? Tu veux ma mort ou quoi ? XD Et puis, tout le monde sait très bien qu’il ne va pas venir s’embêter avec quelqu’un comme moi...!

Jung Ahn : Quelqu’un comme toi ? Qu’entends-tu par quelqu’un comme toi ? Par pitié Nami-chan, tu sais très bien ce que tu vaux et tu es une fille géniale. Au contraire, il aurait bien tord d’éviter quelqu’un comme toi !

Non mais je lui en ficherais des « quelqu’un comme moi ». En effet, Namika était unique mais unique en bien. Vous en connaissez beaucoup vous, des filles belles comme un cœur prêtes à tout pour ses amis (et pour les chats accessoirement) ? Qui savent cuisiner, qui bossent sans rechigner ? Parce que moi, c’est la seule, et ce n’est pas pour rien que j’habite avec elle !

Namika : C’est vrai que d’aller les voir serait déjà génial… et je ne veux vivre ça qu’avec toi Junnie ! D’ailleurs… c’est qui ton membre favori ?

Aller les voir n’était pas un problème. On trouvait des places pour leurs concerts à tous les coins de rue, ou presque. Et même sans ça, il suffisait que je reprenne contact avec Akira, et des places j’en aurais en VIP sans claquer un centime… Enfin, si le beau goss se souvient de moi, bien sur. Cela faisait si longtemps que je ne lui avais pas parlé que rien n’était moins sur, finalement. Mon membre préféré ? Pouvais-je dire en toute objectivité que mon meilleur ami était mon membre préféré ? Ce n’était pas comme si The GazettE était le groupe dont je raffolais. J’essayais au contraire d’éviter toute tentation qui me ferait penser à mon « frère » perdu. Bien qu’avec une colocataire folle d’eux n’aidait en rien…

Jung Ahn : Je ne suis pas sur d’avoir un membre préféré. Le groupe a du charme dans sa totalité, il n’y en a pas un qui se démarque vraiment à mes yeux, mais le groupe entier plutôt.

Et hop, une réponse évasive, une. Au moins j’étais sur de ne pas nous attarder sur le sujet. Ce n’était pas par manque de confiance, ni un secret que je ne voulais pas révéler. A vrai dire il y avait peu de chose que je cachais à Namika, si ce n’est rien. Au fil du temps, nous avions tout appris l’une sur l’autre, excepté mes liens étroits avec le bassiste du groupe. C’était mon sujet tabou, délicat. Celui que je ne voulais pas aborder, et ne pouvais le faire sans m’effondrer. Encore trop récent, trop frais dans ma mémoire pour que je n’y songe sans une pointe d’amertume et de tristesse. Un jour peut être je lui avouerais tout, mais seulement quand j’aurais le courage de faire face à mes démons, sans crainte d’en subir les conséquences. Namika se souvenait très bien du soir de notre rencontre, je n’avais pas envie de redevenir cette Jung Ahn pittoresque et dépendante des autres.

Mais soit, nous n’en étions pas encore à là, mais bien loin. Du côté du dentiste et de ma coloc’ qui avait rendez vous. Depuis le temps, j’espérais qu’elle avait enfin bougé son derrière pour y aller, faire sa visite de contrôle. Mais non…

Namika : Bein… j’ai du mal régler mon réveil hier soir… je me suis levée en retard. Du coup j’ai reporté à la semaine prochaine, mais promis j’irai !

Je soupirais, d’exaspération ou de fatigue, je ne saurais dire…

Jung Ahn : Voyons Namika, c’est pour toi que je dis ça. Pense à prendre un peu plus soin de toi, hein ? C’est pas sérieux….

Moi, maman poule? Jamais! Juste quand il le faut. D’accord j’avais tendance à me soucier un peu trop souvent de mes amis. Mais je m’inquiétais juste ce qu’il fallait et j’essayais en tous les cas de me montrer la moins étouffante possible, avec plus ou moins de succès. C’est pour ça que j’appréciais le subit changement de conversation. Rien de tel pour pimenter une soirée entre fille que parler de garçon !

Namika : au fait, les amours ça donne quoi ? J’exige un rapport complet soldat !

Jung Ahn : Et vous l’aurez capitaine ! Sinon rien de spécial. Tu sais depuis Tanaka, je n’ais pas envie de me relancer dans une relation. Mais par contre, je ne sais pas si tu te souviens de cet inconnu dont je t’ai parlé, celui avec lequel je discute par téléphone ? J’aimerais bien le rencontrer mais je ne sais pas comment le lui proposer sans paraître cruche… Cela fait tellement longtemps qu’on discute sans se soucier de se rencontrer, j’ai peur de tout foutre en l’air. Et je crois que nos conversations me manqueraient…


Avec énormément de retard, et j'en suis désolée. Me pardonneras tu un jour? xD et bonne annééééee
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